Le Pardon ou le jour de la Marmotte…
Le Pardon… vaste sujet, vaste programme… Parfois, dans le mot «pardonner »nous comprenons qu’il faut en quelque sorte cautionner, valider ce que l’autre (nous) a fait alors que cela nous semble injuste, injustifié, cruel, etc.
Pardonner c’est ne plus laisser à l’autre le pouvoir qu’il a sur nous. Ca ne veut pas forcément dire renouer un lien, ni reprendre une relation, ni faire comme si rien ne s’était passé, ni être trop gentil, ni soutenir cette personne. Cela veut dire, accepter ce que l’autre nous a fait tel que c’est, accepter que cela nous (a) fait (beaucoup) souffrir et décider que cette souffrance doit s’arrêter là.
Et SURTOUT, pardonner ce n’est pas faire un cadeau à l’autre mais bien un cadeau à se faire à SOI.
C’est se libérer et se permettre d’avancer, tout en se servant de cette expérience pour notre mieux être à venir.
Bien sûr, le pardon et le lâcher-prise sont deux très très bons copains. Comment pardonner sans lâcher prise ? C’est impossible ! Lâcher prise, dans ce cas, c’est accepter de ne pas s’accrocher, de ne pas se repasser en boucle mentalement ce que l’autre a pu (nous) dire ou faire.
Voilà qui est ardû. Comme Don Miguel Ruiz l’indique dans son livre «Les 4 accords Toltèques » (il en a défini un cinquième depuis), nous avons tendance à être dépendants d’émotions telles que la colère, la tristesse, la rancoeur, entre autres. Il nous est difficile de ne pas revenir vers elles parce qu’elles nourrissent une partie de notre mental qui les adore. En effet, ces émotions peuvent remplir un vide, faire ressentir une forme de puissance (dans la colère, nous pouvons nous imaginer dire à l’autre énormément de choses qui nous rendraient justice) ou encore alimenter notre besoin (éventuel) d’être victime. Mais ces émotions sont comme de la malbouffe! Sur le moment, bien que peu digestes, nous sommes heureux de nous en nourrir mais au final, elles ne nous apportent rien de bon, bien au contraire ! Elles alimentent des scénarios qui n’auront pas/plus lieu. Elles nous raccrochent à des évènements qui appartiennent au passé. Elles nous maintiennent dans une forme de stase psychique dans laquelle tout est repassé, ressassé, mastiqué en boucle comme dans le film « Le Jour de la Marmotte »… jusqu’à ce que le déclic vienne et que la suite du film puisse enfin s’enclencher…
Alors ce déclic, comme l’obtenir ? Voilà la question ! Il y a bien sûr, un écart entre la théorie et la pratique. Et pardonner n’est pas chose simple. Tout d’abord, le temps est un ami précieux… Les prises de conscience aident beaucoup… la décision de ne plus laisser à l’autre ce pouvoir sur soi aide également… décider de prendre soin de soi et donc de se libérer est aussi un gros atout. Sur youtube, il est possible de visionner de très belles conférences menées par Olivier Clerc (traducteur officiel -entre autres- de Don Miguel Ruiz) qui a beaucoup écrit sur le sujet. Il a également crée les Cercles du Pardon.
Et bien sûr, ce travail peut aussi être fait en kinésiologie.
Que le jour de la marmotte se termine! 🙂❤️